Saint Geniès de Comolas en quelques dates

Notre village a connu de grands moments par le passé. Nous vous avons sélectionné quelques dates clefs et anecdotes.

1857

Notre dame de Comolas est la gardienne de notre village. Grâce à des dons généreux, notamment de madame Correnson et de monsieur le Duc d’Uzès, sa statue fut mise en place sur la montagne Comolas le 3 mai 1857. Une procession a lieue toutes les années à cette date. L’abbé Bastien était le curé de la paroisse. La statue fut façonnée à Pont saint Esprit et apportée pièce par pièce par les artisans de saint Geniès de Comolas. Sur son socle, une plaque de marbre blanc commémore la mission de 1906, une croix en souvenir de celle de 1913 se dresse à ses côtés. En 1860, la municipalité en fait un lieu d’agrément par la plantation de pins et diverses essences.

En 1878, des expropriations ont lieu afin de mettre en place la ligne de chemin de fer du Teil à Nîmes. Entre 1878 et 1880, la gare de Saint Geniès-Montfaucon fut construite. En 1880, une autorisation municipale permettait l’ouverture d’un débit de boissons. L’essentiel de la vie économique y était assuré. L’acheminement des tuiles et briques de la société des tuileries et briqueterie de Saint Geniès de Comolas, qui employait de nombreux villageois, en était facilité grâce à sa proximité avec la gare.

1878

1900

La place du village, dans les années 1900, vue de la route de Roquemaure avec ses habitants endimanchés prenant la pose pour la photo. En fond, on aperçoit le chapiteau de Guignol, une attraction pour petits et grands.

Le Lavoir a été construit en 1907 avec ses deux pompes actionnées par des éoliennes installées par monsieur Poitevin de Nîmes pour la somme de 15500 francs. Elles seront remplacées en 1925 par une pompe centrifuge à moteur électrique. Le lavoir est le lieu de rassemblement des femmes du village et les ragots, les nouvelles locales circulent au milieu des rires et des coups de battoir.

1907

1924

La catastrophe du galet : Dans la nuit du 23 au 24 septembre 1924, suite à des pluies torrentielles, le talus de la ligne de chemin de fer le Teil/Nîmes céda sous la pression de l’eau. La voie, ayant résisté, demeura suspendue dans le vide. Une locomotive surgit et tomba dans l’abime entrainant la mort du chauffeur, du mécanicien et d’un jeune soldat. Le poseur de voie de Laudun monsieur Ducourtil, faisant preuve d’un courage héroïque, rejoignit, suspendu au-dessus des flots aux poutrelles des rails, la gare de st geniès afin d’alerter du danger. Il repartit par le même chemin rejoindre son poste. Des trains rapides de la rive gauche du Rhône allaient passer par là. Il fallait éviter un autre drame. Il fut présenté au président de la République Gaston Doumergue, et reçut 10000 francs de la fondation Carnigie et la médaille d’honneur des chemins de fer.

Le 17 juillet 1936 achat d’un terrain dans le centre du village pour la somme de 10000 francs afin d’y construire un groupe scolaire et un jardin public. La guerre de 1939 retarde le projet. Le 16 juin1958, le groupe scolaire dessiné par monsieur Troupel Edmond architecte, est inauguré. Il comprend deux classes et un préau. Avec la construction du site de Marcoule, trois classes seront ajoutées début 1963. Un nouveau préau sera construit en octobre 1986.

1936

1938

Albert Lebrun président de la république de 1932 à 1940, venant d’Avignon pour inaugurer la cave de Tavel, rendit visite à saint geniès de Comolas le 31 juillet 1938. Pour lui faire honneur, Saint Geniès avait dressé un arc de triomphe orné de buis et de drapeaux à l’entrée du village et toute la population endimanchée attendait la venue du président. A son arrivée, il est accueilli par deux fillettes jacqueline Meynier, Gilberte Vidil et le maire monsieur Edmond Quiot qui lui offrent des fleurs. Monsieur le maire lui présente les anciens combattants, il les salue et remonte dans sa voiture en direction de Tavel où la fête dura pendant trois jours.

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