Notre village, compte parmi ses habitants un collectionneur et un inventeur de génie : Monsieur GUY PIARD
« Le son est impalpable, invisible à l’œil. Il paraît donc, pas possible de le capturer et le lire à l’aide d’un cornet acoustique et d’une simple aiguille. Pourtant, depuis près de 250 ans, le rêve s’est réalisé ».

Ce passionné du son, a créé son propre musée. Il a exposé tous ces objets anciens, fruits de ses recherches.
A travers ces témoignages du passé, il nous décrit l’histoire du son à travers les âges.
L’aventure a commencé, en 1796, avec Antoine Favre, horloger génois qui invente la boite à musique avec des lames accordées, l’invention de la pile, en 1800, par Alexandre Volta.
C’est un français, Charles Cros, né à Fabrezan dans l’Aude, qui est à l’origine de l’invention du phonographe en 1877. Un musée, en son honneur, recèle toutes ses œuvres, dans ce petit village du massif des Corbières.
Thomas Edison dépose le brevet.
En 1886, le GRAPHOPHONE, le premier phonographe à cylindre en carton recouvert de cire est inventé par Charles Tainter
Il deviendra COLOMBIA.
La télégraphie sans fil (TSF), avec le cohéreur d’Edouard Branly, en 1890, va constituer une grande avancée dans les techniques sans fil, et permettre notamment la communication à distance par les ondes. Ce que donne, actuellement, le téléphone sans fil en télégraphie.
– En 1896, marconi réussit à émettre des signaux morse sur 3 Kms.
– En 1897, Émile Berliners, un allemand, va aux Etats Unis, et, trouve le brevet des disques plats, des microsillons à 125 tours, 118 tours, 33 tours, 45 tours, qui facilitent le stockage. Le premier disque en relief ne comportait qu’une seule face.
– En 1915, création de la lampe radio triode du général Férié appelée TM (télégraphie militaire)
– En 1920, Le poste à galène permet la démocratisation du son. La musique s’installe dans les foyers.
D’autres inventions suivront : le Juke box en 1920, le magnétophone à fil d’acier en 1939, le transistor en 1948, le premier magnétophone mécanique portatif l’ACEMAPHONE, en 1955, par monsieur Yves SGUBBI.

Notre collectionneur nous raconte une anecdote au sujet de monsieur SGUBBI :
« Il avait fait l’acquisition, lors d’une brocante, d’un magnétophone portatif ACEMAPHONE en très mauvais état.
Afin de pouvoir le réparer, il décide de rechercher les descendants de l’inventeur, pour avoir la documentation. Son petit-fils, chirurgien-dentiste à Limoges est retrouvé. Il lui donne l’adresse de son père, hasard de la vie, à Villeneuve les Avignon.
Celui-ci, très heureux, lui raconte la vie de son père, italien, venu en France. Le premier à avoir créer le cinéma aux armées et, inventeur de ACEMAPHONE. Il lui fournit les schémas d’origine ».
Le magnétophone portatif à manivelle, très utilisé, par le journaliste de l’ancienne ORTF, a été exposé au salon des collectionneurs radio à Clermont- Ferrand.

Un moment d’émotion intense, la voix d’un ténor de 1886, chantant « minuit Chrétien » du Roquemaurois Placide Cappeau, sur un phonographe à rouleau a fait vibrer la pièce et les cœurs.
Un trombophone, trouvé à Bagnols sur Cèze, dans un grenier, au cornet en laiton, imposant mais fragile a diffusé une pièce d’arracheur de dents comique à la sonorité parfaite. La pointe en verre de lecture se plaçait au centre du disque.

Monsieur PIARD n’est pas seulement un passionné de l’acoustique d’hier, mais, un innovateur moderne.
Il a créé, l’excellence du son, par l’invention de l’ĖLOPHORE. Une enceinte haute, fidélité haut de gamme, équipée d’une loupe électronique qui restitue le moindre détail de la musique écoutée. On ferme les yeux et, l’on est transporté par la musique et sa qualité, sa précision du son. La magie de la perfection sonore !

Félicitations et remerciements à monsieur Piard pour la qualité de ses commentaires, la splendeur de sa collection.

courriel : guy.piard@orange.fr

Crédit photo : Christiane Sanchez

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